Pi Djob & AfroSoull Gang
AfroSoull Gang, c’est lorsque la Soul de Memphis rencontre en Europe les balafons du cœur de l’Afrique Sub-Saharienne.
Musiques de danse, de transe, de combat et d’incantations, les titres originaux sont pour la quasi-totalité des compositions de Pi Djob.
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La voix lead à la raucité « old old school » tantôt suave, tantôt râpeuse, délivre des textes puissants, ciselés par les arrangements millimétrés et les harmonies vocales dépouillées du gang.
Chansons souvent engagées, aux frontières de la musique moderne africaine telle qu’ont pu la penser Fela Kuti, Hugh Masekela, Osibisa, ou Manu Dibango, d’une part, et d’autre part, des musiques de la diaspora kémite où se croisent subtilement Blind Gary Davis, The Neville Brothers, Toots Hiberts ou Magnum Band.
Les pulsations chaudes de la Soul sont martelées par les battements secs des balafons saturés d’électricité, les roulements guerriers du Gwo ka et de lointaines boucles électro.
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Sur une configuration scénique atypique, Pi Djob & AfroSoull Gang, c’est de la dynamite musicale allumée par 6 musiciens d’élite :
Jordan Detouillon, Balafon chromatique, guitares, percussions, backing vocals
Pi Djob, lead vocal, guitare, claviers
Bénilde Foko, direction musicale, guitare basse, backing vocals
Melaine "Miloon" COGEZ : balafon, handpan, percussions backing vocals
Félix Saball Lecco, Batterie, backing vocals
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Sega Seck, batterie, percussions, backing vocalsDJ PH (Philippe HINDER) : platines
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A la table de mixage et à la réalisation, une légende vivante : Ambroise Voundi, l’un des « inventeurs » du son moderne de la musique populaire africaine et afro-caribéenne (Kassav, Manu Dibango, Eugène Mona, Docteur Nico, Elvis Kemayo, Fally Ipupa, Ferre Gola, Régine Féline, Pierre-Claver Zeng, Hilarion Nguema, Wenge BCBG & Maison-Mère, Tshala Muana, Koffi Olomidé, Lady Ponce, Amat Pierrot, Kali, Nayanka Bell, Jimmy Cliff, Alpha Blondy etc)
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Du Zénith-Sud au Diamond-La Falaise Douala, du Rockstore de Montpellier à la Guingette de Millau, du Festival Solidays aux rencontres altermondialistes de Nomad-Elze, du petit Cabaret Des Ramières d’Eurre à l’immense Palais Des Sports de Yaoundé, de l’Apollo de Barcelone à l’Auditorium de Cahors, parfois mis en gestes par certains des meilleurs chorégraphes africains actuels comme Salia Sanou, ou James Carlès, Pi Djob et son gang saisissent le public à la gorge sur des grooves chauffés à blanc et ne relâchent leur étreinte que pour mieux le caresser sur des ballades entêtantes, lancinantes.
Augustin DIKONGUE (2018)